En ce moment, ça n’est pas la grande forme pour moi. Non pas physiquement car je suis complètement remise de mon pneumomédiastin, mais plutôt moralement. Disons que 2015 a à peine commencé et qu’elle m’a déjà éprouvée émotionnellement.

Si tu nous lis, tu sais que le 8 janvier, notre Ptitchat a fêté ses 2 ans, et ça pique un peu le coeur de la maman que je suis. Je ne l’ai pas caché, tu as même pu le lire (article combo avec les évènements de la veille).

A peine une semaine plus tard, je « subissais » une situation bien désagréable. Un rien du tout pour beaucoup mais un gros problème pour moi. Je te la fais courte : mercredi dernier, au lieu d’être gardé par ses grand-parents comme à l’accoutumée, mon fils s’est retrouvé largué chez ma belle-soeur pendant qu’ils étaient en rendez-vous avec leur banquier sans que ni son père ni moi ne soyons au courant. On ne sait pas combien de temps il y a passé mais ce qu’on sait c’est qu’ensuite, madame l’a mis dans une voiture (laquelle? la sienne sans siège auto adapté? celle de ses parents avec le siège de Ptitchat?) et est partie chercher ses gamins à l’école. Mon fils a été confié, à notre insu, et a été mis en voiture, sans mon accord, sans notre accord, avec une personne à qui nous ne faisons pas confiance, ni l’un ni l’autre quand il s’agit de notre fils, de la prunelle de nos yeux! ç’a déjà été très difficile pour moi d’accepter que mon fils monte en voiture un jour avec quelqu’un d’autre que nous mais j’ai réussi à passer ce cap par contrainte professionnelle, toutefois, tout le monde n’a pas le droit de le conduire et ils le savent!

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Alors peut être que pour toi ça n’est pas un problème puisqu’il s’agit de la famille mais pour moi c’est grave ; ça m’a complètement ébranlé. J’étais assez sereine de savoir Ptitchat avec ses grand-parents le mercredi mais c’est terminé, je n’ai plus confiance, j’ai même peur! Et c’est pas faute d’être parano : 3 jours avant d’accoucher de Ptitchat, nous avions eu une discussion avec nos familles et ma belle-mère m’avait dès à présent annoncé que dès que j’aurai passé la porte de chez elle, elle ferait ce qu’elle voudrait de mon fils, de toutes façons, elle a « bien su élever ses enfants, elle saura élever ses petits-enfants ». A vrai dire, c’est clair qu’elle élève ses 2 autres petits enfants, mais ça n’est pas mon problème, ça ne me regarde pas ni ne m’intéresse et je ne le tolère pas pour le mien. Nous avons décidé d’avoir un enfant et de l’élever nous mêmes avec nos convictions et principes. C’est ce jour là, que ma toute-confiance en elle a disparu pour ne jamais revenir…

 

Et puis il y a ce malaise au boulot. ça commence à bien me ronger… Je te la fais courte aussi et si tu as lu ça, ce sera tout de suite plus clair. J’ai dégoté un cdi dans une boîte à une trentaine de km de chez moi en tant qu’assistante commerciale chargée de la relation client. En théorie, je devais faire un 38h hebdo, payé 35 et le reste en repos compensatoire, soit 4 semaines de RTT en plus des 5 semaines de congés payés. MAIS, j’ai signé mon contrat supeeeeer tard, précisément 42 jours après la date officielle de mon début de contrat. Et j’ai été trop confiante, j’ai signé pour un 35h sans RTT, contrairement à mes collègues. Jusque là, rien de grave puisque c’est le cas de beaucoup d’entreprises. MAIS dans cette boîte, les 5 semaines de congés sont imposées et les bureaux sont fermés. Impossible de travailler… Donc en gros, je travaille 35h, normal, je fais moins d’heures que mes collègues, malgré moi (je faisais 38h pendant mon cdd et jusqu’en décembre, soit 4 mois) et je n’ai pas le droit au moindre jour de congé à poser quand bon me semble. Comment dire? Avec un Ptitchat de deux ans, avoir quelques jours à droite à gauche, c’est quelque peu pratique quand il est malade, même si ça n’est pas encore arrivé. C’est moi qui ai été malade et j’ai fait les choses bien: 15 jours d’arrêt maladie avec hospitalisation. Toujours est-il que, en ayant commencé en septembre, je n’aurai pas la totalité de mes congés de cet été rémunérés et mes absences (obligatoires) ne seront donc pas payées, tout simplement. Les 2 semaines en décembre où tout est fermé et même sans chauffage, bah je serai sagement chez moi mais sans salaire! Et puis le premier jour qui pourrait m’être accordé ne sera pas avant le 1er juin 2016, soit 10 mois après mes congés officiels. A savoir qu’à partir de juin, les chefs interdisent les absences jusqu’à décembre (hors 3 semaines d’été) car c’est la plus grosse période de l’année. Donc, j’ai tout dans l’os. Des collègues en vacances le double de moi, avec plus de tickets restos que moi, puisque moi j’ai gagné (youpi!) une demie-journée par semaine chez moi, et en plus je vais passer 1 an sans repos. Je sais que c’est compliqué à comprendre, il m’a fallu trois semaines pour soulever toutes les pierres où pionçaient des anguilles avec ce put*** de contrat de m****! Que j’ai signé comme une conne bien sûr… A force de l’attendre, je me suis jetée dessus et c’est pas faute de l’avoir lu, je n’ai pas saisi les subtilités des phrases techniques et des accords d’entreprise dissimulés.

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Alors le point positif, et tu le comprendras suite au premier point de ce billet, c’est que j’ai pu négocier pour avoir mon mercredi aprèm. De cette manière, l’un de mes parents gardera Ptitchat chez moi jusqu’à mon retour vers 12h30 et il n’ira plus chez ses grand-parents, je pourrai profiter de lui à nouveau. C’est le seul point positif que j’ai trouvé. Il n’y en a aucun autre à mes yeux. Mes collègues, qui ne comprennent pas cette différence, cette injustice, vont être quand même un peu blasée de me voir me barrer à midi le mercredi alors qu’elles seront bloquées là-bas jusqu’à 17h mais elles préfèrent largement faire 3h par semaine en plus et bénéficier de 20 jours de repos par an en plus des 5 semaines officielles. Et moi aussi si j’avais le choix!

Bref, j’ai eu un mois de janvier un peu merdassou et j’ai du mal à voir le positif. J’ai un peu mal au coeur en ce moment et la larme facile.

Heureusement, notre belle participation à We Love Prema m’a un peu remonté le moral le temps d’une soirée (clic)

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Mais voilà, il faut déjà retourner travailler et affronter la big boss qui vient jeudi et vendredi. Autant te dire qu’avec le mail que je lui ai envoyé, lui demandant de revoir mon contrat à l’égal de ceux de mes collègues et de la fille que je remplace, la tension est à son comble, elle n’a pas du tout apprécié mon « audace » et m’attend au retour. ça tombe bien, moi aussi.

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En attendant, si vous connaissez quelqu’un qui cherche une employée, je suis là………………. A temps plein bien sûr!!!