Peut être as tu lu l’arrivée de ma Babychat, peut être as tu même lu mes débuts extrêmement difficiles pour l’allaitement. Eh bien aujourd’hui, je vais revenir dessus, et je vais te dire des choses qu’on ne te dira sans doute plus… J’ai eu recours à des « accessoires » pour sauver mon allaitement. Rien de sexuel rassure-toi et si tu me lis, j’imagine que tu n’es pas de ceux et celles qui confondent allaitement et sexualité mais plutôt qui sait remettre les choses à leur bonne place…
Du coup, tu sais sans doute que ma Babychat est arrivée en laissant son réflexe de succion là-bas dedans… Même nos petits doigts, elle ne savait pas qu’en faire. Du coup, il a fallu lui « apprendre » à téter et c’était particulièrement compliqué.
La Sucette, jamais tu ne donneras…
Heureusement, dès le lendemain, elle a capté le truc mais du coup, elle m’avait pécho juste au moment de prendre mon petit dej alors j’ai beaucoup hésité, puisqu’on n’a de cesse de nous répéter certaines « consignes », mais j’ai sorti une sucette que j’avais dans la valise de maternité. Je sais! Pas de sucette avec l’allaitement, le bébé risque de confondre… Mais là, il n’était pas question de confondre puisque de toutes façons, elle ne savait pas faire. Et puisque Difrax m’en avait gentiment offert une aux efluents, en novembre, j’ai utilisé celle-ci.
Evidemment, à la clinique j’ai rencontré des sage-femmes et auxiliaires qui m’ont dit oui, et d’autres qui m’ont dit non, mais comme c’est moi la maman, j’ai dit « je fais c’que j’veux! ». Et donc, la sucette fut et la Babychat apprit à téter un peu plus.
Le bout de sein, tu éviteras…
Mais après ça, l’allaitement a proprement parlé ne s’est pas amélioré puisqu’elle n’y arrivait pas et bien que les bouts de sein en silicone l’aidaient un peu, l’allergie que j’ai déclaré m’a contrainte de les jeter et de trouver un plan B. Des plans B…
Le premier plan B, à la clinique, a été de tirer mon lait et de lui donner à la seringue + petit doigt. Des heures et des mL de lait perdus… De la fatigue gagnée mais pas forcément de poids.
Deuxième plan B, lui donner directement au biberon. Parce qu’à 3h du matin, le doigt dans la bouche et la seringue dans l’autre main, c’était tout sauf confortable…
Troisième plan B, trouver des bouts de sein en une autre matière que le silicone.
C’est alors que le dimanche soir, veille de la sortie de la maternité, je me suis mise sur mon smartphone a la recherche de mon précieux. Et à minuit et des pirouettes, (je sais on dit brouettes et alors?!), alors que je zonais sur safari depuis plusieurs heures déjà, j’ai eu l’ampoule qui s’est allumée dans ma tête d’un seul coup : le caoutchouc!! Eh oui, si c’est pas du silicone, c’est du caoutchouc en principe! Et hop, j’ai fini par trouver exactement ce que je cherchais. Enfin presque, il n’y avait pas le choix dans la taille mais tant pis! Et puis ça n’est pas super glam mais là n’était pas la question…
Une seule marque le fait, c’est Chicco, MAIS, c’est une fin de série et donc plus qu’un site ne les vend, en très petite quantité… Ne sachant pas si ça allait faire l’affaire, j’en ai pris qu’une paire. A 22€… Avec des délais de livraison de presque 15 jours…
Mais une question apparaissait : allait-elle accepter le goût du caoutchouc? Alors pour « prévenir », je suis allée acheter des sucettes en caoutchouc à la pharmacie, le lendemain de ma sortie de la maternité. Toutes bêtes, toutes simples, et en promo, des Bébisol avec une tétine physiologique en caoutchouc. Par précaution, j’ai aussi pris d’autres modèles, en silicone, en forme anatomique etc… Sait-on jamais! De toutes façons, la Difrax faisait moyen l’affaire car très dure. Cette fois-ci, Babychat est moins difficile que son frère. Là ou lui ne veut que des Luc & Léa anatomiques, elle s’en fiche un peu mais du coup, en caoutchouc, nous n’avons pas le choix de la forme!
Et finalement, c’est sa petite soeur qui a été adoptée car plus petite mais toujours en caoutchouc…
Une bonne chose de faite et surtout un espoir d’allaitement retrouvé mais en attendant? Je n’envisageais pas de nourrir ma fille avec une seringue pendant 15 jours. Alors n’en déplaise à certaines personnes de la clinique, en rentrant chez moi le lundi, j’ai beaucoup réfléchi à ce qui était mieux et plus simple car la situation me pesait et je n’arrêtais pas de pleurer donc je ne voulais pas m’en rajouter une couche…
Le biberon tu banniras…
Bah oui, c’est bien connu, le biberon quand tu allaites, c’est pire que le diable… Mais qui est pire que le diable? MOI!
J’ai donc décidé de prendre les biberons que Ptitchat avait quand il était petit, des Avent, puisque ceux de la maternité, que ce soit ceux du tire-lait ou ceux « tout prêts » de marque Nuk, ça ne convenait pas à Mlle… Mais les Avent ne lui convenaient pas d’avantage. Là ou 3 ans plus tôt Ptitchat n’avait rechigné sur aucun biberon, Babychat, elle, nous montrait déjà son caractère bien trempé.
Finalement, ma prévoyance avait été sacrément efficace cette fois-ci et ma visite à Paris pour les Efluents absolument cruciale! Mon coup de coeur là-bas avait été pour les biberons Latch de la marque Munchkin. J’avais donc mis le coffret sur ma liste de naissance et ma maman avait eu la gentillesse de me les commander assez tôt non sans me demander pourquoi puisque mon intention première était d’allaiter…
Alors puisqu’ils étaient dans ma cuisine, je les ai dégainés, lavés et remplis de mon lait. Et gloups! Babychat a pris un biberon de mon lait sans grincher…
Dès lors, Babychat a pris tous ses repas dans ces biberons, sans exception, jusqu’à ce que je reçoive mes précieux en caoutchouc et que notre « vrai allaitement » commence.
Mais cette semaine, les crevasses ont débarqué et une nouvelle allergie, à la lanoline, pour changer du silicone. Avec la chaleur, j’ai un peu souffert et avant d’arriver trop vite à saturation morale, j’ai décidé de caler un biberon de lait que j’avais congelé à ma puce, encore avec un biberon Latch, et c’est passé comme une lettre à la poste!
Ces biberons sont parfaits! Et je ne suis ni sponsorisée ni quoique ce soit, je n’ai d’ailleurs, malheureusement, aucun contact chez Munchkin! Mon coffret m’a été offert par ma mère donc mon avis est vraiment complètement impartial…
Du coup, pour en parler un peu plus correctement, je suis allée voir ce que ce bib avait de différent et voilà quelques informations :
- La tétine Latch est unique et offre une tétée au plus proche du sein:
- S’étire comme le sein – Grâce à sa texture et à sa forme en accordéon uniques, la tétine Latch s’allonge plus loin à la succion que d’autres tétines et atteint la zone du palais mou, zone de confort pour bébé.
- Se compresse comme le sein – Grâce à sa texture et à sa forme en accordéon uniques, la tétine Latch se compresse à la succion pour stimuler l’arrivée du lait, libérant ainsi un flot de lait au rythme de la succion de bébé.
- Se tourne comme le sein – Grâce à sa forme en accordéon unique, la tétine Latch suit les mouvements de tête de bébé, ce qui permet à la tétine de rester plaquée à la bouche de l’enfant pendant toute la tétée, réduisant ainsi l’ingestion d’air.
- Le biberon Latch comprend également une valve anti-colique, qui prévient l’entrée d’air dans le lait et complète les propriétés de la tétine, pour une réduction optimale des coliques.
Bon alors pour la valve anti-coliques, on repassera hein, là encore, pas de miracle! Par contre, même la tête en bas, le lait ne sort pas de la tétine si le bébé ne tète pas et ça, c’est top! ça m’a rappelé le biberon Calma de Medela que j’avais pour Ptitchat et qui était trop bizarre. Je n’ai pas pris le temps d’essayer pour Babychat car ceux-ci ont très vite fait l’affaire…
Voilà, je pense que c’est grâce à ces deux « objets » que j’ai pu sauver mon allaitement et avec le mental évidemment parce que franchement, j’en ai grave chié!!
Mais tout ça pour dire que OUI, on peut réussir un allaitement AVEC une sucette et AVEC des biberons et que NON, les bouts de sein n’empêchent pas les crevasses, malheureusement! Non mais…