C’est le bordel. Dans ma tête, dans ma vie, dans mes placards, dans tout ce que j’entreprends j’ai l’impression.

Je dois l’avouer, je ne sais pas trop ou j’en suis.

L’angoisse du retour au travail arrive et son lot d’emmerdes avec. J’étais pourtant sereine il y a 1 mois de cela. J’y retournais avec l’envie d’aller bosser, de reprendre une vie professionnelle malgré un salaire misérable, avec des idées pour l’entreprise et de la volonté de faire au mieux. Mais ça, c’était avant.

job

Avant de recevoir un mail odieux de ma chef de service. Avant de me rendre compte que rien n’avait changé ou si, en pire. Des saloperies, il s’en est passé en mon absence, à mon encontre mais pas que. On ne change pas une équipe qui gagne comme on dit. Toujours est-il que j’ai plus du tout envie de donner de ma personne pour y retourner, ni même de mettre mes enfants dans cet engrenage pour ne même pas profiter de mon salaire qui sera moindre à ce que j’ai actuellement, oui c’est possible!

En gros, je voulais décaler mes horaires, comme il a déjà été fait auparavant par mes collègues, pour pouvoir commencer un peu plus tard (et donc finir plus tard), afin de déposer mes enfants à la crèche et à la garderie, et ainsi décharger ma mère qui, jusque là, était toujours venue garder mon fils à 7h du matin 4 jours / 5. Sauf que ma mère vieillit elle aussi même si elle ne l’accepte pas et que sa santé se dégrade fortement. Mon moral avec sans doute… Alors voilà, c’était la question de 30mn, rien d’exceptionnel, pas non plus de ************ puisque du déjà vu et pas non plus de gravité pour l’entreprise car ils ont bourdé en omettant de mettre une date de fin de cdd à ma remplaçante, ce qui lui procure donc un cdi et fait qu’elle est là à l’heure, elle… Bref, clairement, c’est pour m’emmerder et ça marche.

gif work

A côté de ça, je me dis que tout ça m’est égal, que c’est juste un job, clairement pas celui de ma vie et que mon projet n°1 à moi, c’est d’avoir un autre bébé. Avec tout ce que ça entraine…  Mais en même temps, 3 enfants, ça m’effraie, ça me terrifie même. 3 c’est jamais le bon chiffre je trouve. Alors je me prends à me demander si vraiment j’en veux 3 mais oui, j’en ai toujours voulu 3, c’est juste que j’ai peur de faire des malheureux et de ne pas réussir à les élever. Sauf qu’à mon âge, c’est maintenant! Ou jamais…

Mais de l’autre côté, quand je m’en prends plein les dents avant de rattaquer, eh bien j’angoisse et je file sur les sites d’offres d’emploi. Et bim! Je tombe sur THE annonce. Celle d’un ancien taf, là ou j’ai kiffé ma mémé de bosser pour eux, ou le salaire était mirobolant malgré les gros horaires, celui ou je vois toujours mes collègues et avec qui je devais d’ailleurs aller manger le lendemain dudit mail de m****. Alors évidement, je me prends à rêver. A rêver à ce job que j’aimais tant, à cette tristesse qui m’avait envahie quand je n’avais pas été prise et à tous les projets qu’on pourrait réaliser si je l’avais. Mais je rêve juste. Même si j’ai bossé là bas 2 fois en 3 ans, je n’ai pas les qualifications requises, je n’ai pas les diplômes et j’ai tellement perdu en anglais que je ne comprendrai plus rien. Mais je rêve et l’espoir fait vivre. Alors j’ai postulé car je m’en serai voulu de ne pas le faire… Mais forcément, ce genre de taf avec une nouvelle grossesse ça match vraiment pas. Cependant, je pense que je serai prête à faire des concessions si c’était nécessaire.

Et puis finalement, celle qui ne comprend pas que son homme croit si peu en lui, croit bien peu en elle aussi. Alors on est une belle équipe. Une équipe de bras et d’oreilles cassés. Le comble pour quelqu’un qui n’a jamais eu la moindre fracture touche du bois meuf.

Et puis y a pas que dans ma tête que c’est le bronx, dans ma maison aussi, mais ça, ça tjs été, ça ne change pas, malheureusement! Mais ça, je n’arrive pas à m’améliorer, je ne suis pas minimaliste, pour preuve, je suis ressortie d’Emmaüs les mains pleines, comme d’hab.

Enfin bref, je sais pas ou j’en suis, ni personnellement, ni professionnellement.

Retour au boulot dans J-15, on verra ce que ça donnera.