La vie m’a apporté deux merveilleux enfants. Et bientôt trois.
Il se trouve qu’en devenant maman, j’ai découvert quelque chose que je ne pensais pas pouvoir ressentir aussi fort : l’amour d’une mère. Quand mon fils est né, en 2013, je n’ai pas eu ce coup de foudre tout de suite. On a pris le temps de se connaitre, de s’apprivoiser, de se découvrir l’un l’autre. On est très vite devenus des âmes sœurs. Pour sa sœur, en 2016, la relation a été plus rapide et pourtant plus torturée entre nous. L’allaitement difficile, les allergies ont fait de nos premiers mois un véritable enfer. Et finalement aujourd’hui, nous sommes si fusionnels, autant avec l’un que l’autre.
Ils sont tout pour moi. Ils sont mon jour, ma nuit, mon blanc, mon noir, mon chaud et mon froid. Ma vie n’aurait aucun sens sans eux et je pourrai la donner pour eux. Comme toutes les mamans (ou presque) non?
Ces mots, je suis sûre que vous les trouvez absurdes parce que tout au fond de vous, les mamans, vous savez qu’ils sont vrais et qu’il n’y a pas besoin de les poser noir sur blanc pour le ressentir. Mais c’est comme ça, moi, j’ai besoin de les écrire pour les ancrer.
Ces deux-là, ils sont frère et sœur depuis 2 ans et pour la vie et j’espère que tout au long de leur vie ils continueront à se tenir la main pour monter les marches, toutes les marches, gravir les difficultés, traverser les pédiluves, vivre les joies ensemble, sauter dans les flaques à 2 (et bientôt 3). J’espère du plus profond de mon cœur que rien ni PERSONNE ne pourra les séparer.
Du haut de leurs 5 ans et demi et tout juste 2 ans, ils ont changé ma vie. Mon Ptitchat, le premier de la famille, et ma Minouchette, ce clown à couettes. Ils sont ceux qui font celle que je suis. La maman poule, lionne, louve et tous les autres animaux qu’il vous plaira d’ajouter, c’est moi et je ne m’en cache pas, je l’assume à 100% sans honte ni complexe.
Sauf qu’il y a peu, on a « touché » à mes enfants. Pas physiquement fort heureusement, mais quelqu’un qui m’est très très cher les a rejeté. Et ça, c’est impardonnable.
Ceux qui les connaissent peuvent en témoigner (et merci pour votre soutien des dernières semaines!), mes enfants ne sont pas des terreurs, enfin pas en public, ils nous réservent ça dans l’intimité de notre foyer. Mais c’est ainsi, ils se sont vus fermer la porte au nez si l’on peut dire. Et tout ce que cela a engendré a brisé mon cœur. Pour eux, pour tout ce que cela signifie, pour l’injustice, pour ce sentiment de tristesse et de colère qui m’envahit quand ils parlent de ces personnes qui les ont rejeté. Le cœur de Mr Papa aussi en souffre, il a senti une vague de colère (et c’est assez rare de sa part) quand au mien, il ne cesse de se noyer sous la peine de tout ce que cela représente.
En préservant mes enfants, je vois que je perds une des personnes les plus importantes à mon cœur, à ma vie, depuis 33 ans et plus. Tant pis, ça me brise le cœur mais il y a des choses qui ne peuvent pas être pardonnées sans explication ou sans excuses, et ça, Mr Papa est aussi catégorique que moi. Même si ma porte n’est plus ouverte, mon cœur meurtri l’est et peut entendre bien des choses…
Tant pis, c’est ainsi mais du premier jour de sa vie jusqu’au dernier jour de la mienne, mon cœur agira toujours envers et contre tout et tous pour mes enfants!
Mes enfants, ma vie, mon essence, eux, toujours, aussi nombreux soient-ils, ils seront toujours prioritaires sur tout ce qui m’entoure.
De tout coeur avec toi, il y a des périodes ou la force est plus grande, et ou quelques fois ce sera plus difficile.
Je te souhaite d’être en paix avec ta décision et j’espère sincèrement que la personne se rendra compte de l’immensité de ton coeur, et de ta peine.
Câlin virtuel de réconfort.
« Ah merde c’est vrai on touche pas une femme enceinte sans son accord lol, alors bisous de loin »
Et pour me confié vite fait, raison pour laquelle, je peux que te comprendre.
Lors de ma dernière grossesse, j’ai fais le choix d’éloigné mes enfants de toutes une partie de ma famille, c’était pas sans peine, mais je sais que la balance est en leurs faveurs.
Si je suis mieux, ils seront mieux, ils sont mieux.
Je pense que tu fais le bon choix « maintenant » pour eux, et tu le fera aussi si il faut pardonner.
Courage ❤
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Ça n’est pas ma décision, mes enfants et moi « subissons » la situation malgré nous…
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