Pour ma première grossesse, nous souhaitions avoir un garçon. Et nous l’avons eu! Nous avons connu le sexe au 4ème mois et cela nous a comblé de bonheur. Cela a aussi comblé la place dans les placards et vidé mon compte bancaire…

Pour ma seconde grossesse, je ne voulais pas connaitre le sexe de ce nouveau bébé. J’étais persuadée de vouloir un autre garçon jusqu’à ce que je fasse pipi sur le petit bâton et qu’il devienne rose. Dès lors, j’ai voulu une fille. Mais j’avais tellement peur d’être déçue d’un autre garçon que finalement, j’ai essayé de m’auto convaincre que ce n’était pas une fille. Et malgré mon envie de mystère, Mr Papa n’était pas du tout de ce avis. Il avait besoin de savoir pour se projeter, pour chercher un prénom etc etc. Alors j’ai accepté, j’ai dit « ok on demande lors de l’écho ». Et quelques jours avant Noël nous avons appris que nous attendions une fille. Je me souviens comme si c’était hier avoir crié de joie dans le cabinet et avoir soûlé Mr Papa pendant des jours! Mais parce que nous je le souhaitais, nous avons gardé le secret jusqu’au jour de l’accouchement. Et c’était un bonheur sans nom de ne partager ce secret qu’à deux.

Puis quand nous avons décidé de faire ce 3ème bébé, j’avais dores et déjà posé LA condition : je ne veux pas connaitre le sexe avant la naissance. Je sais, ceux qui me connaissent depuis longtemps diront que je n’ai jamais compris ces gens qui faisaient ça, ou du moins toujours admiré leur courage que j’étais certaine de ne pas avoir.

fille ou garçon

Et finalement, après un garçon dont on avait gardé le prénom secret, une fille dont on avait gardé le sexe ET le prénom secret, il me fallait un nouveau challenge, une nouvelle particularité pour cette grossesse afin de mettre un peu de magie le jour de la naissance. Et c’est donc l’option « on ne sait rien » qui m’a paru le plus plausible. Je ne savais pas si j’allais tenir le coup. C’est quand même pas évident, le fait de ne pas savoir nous bride un peu sur les achats, mais finalement, c’est tant mieux car pour un 3ème on n’a pas besoin de grand chose, moi en tout cas, j’ai quasiment tout à la maison.

Et puis a eu lieu la 1ère échographie (en dehors de celle de datation) et j’ai regardé l’écran. J’ai vu quelque chose que j’ai essayé de déchiffrer grâce aux conseils de Laura (clic).
Deux mois plus tard, il y a eu la seconde échographie. Seule avec la sage-femme, j’ai averti que je ne voulais pas savoir. Alors quand elle est passée sur la zone en question avec son appareil, elle m’a dit de tourner la tête. Mais j’ai eu le temps de regarder vaguement. J’ai cru voir quelque chose. De différent de la première fois. Mais je n’en suis absolument pas sûre, même pas à 5%, c’est dire si le doute est grand. Elle ne m’a rien dit, je n’ai rien demandé, je n’ai pas regretté, je n’étais pas chamboulée, en tout cas pas par ça.

Dans moins d’un mois, j’ai ma dernière échographie (en théorie), et j’espère bien fermer les yeux au moment opportun pour ne rien voir, ne rien savoir…

Evidemment, parfois, je me dis que si je savais, ce serait plus simple pour le prénom notamment puisque nous sommes dans une guerre sans merci depuis plusieurs semaines! Mais non, je ne veux vraiment pas savoir! J’ai besoin de cette magie pour mon dernier accouchement (en théorie toujours!) et j’entends déjà dire les « gens » qu’un accouchement est magique, je crois que ce discours ne vient que de celles qui n’y sont jamais passé, des menteuses ou de celles dont la péridurale a marché du tonnerre, ce qui n’est donc pas mon cas pour aucun des 3 points! Alors oui, j’ai besoin de ça. De ne pas savoir, de ne pas avoir à répondre à mes propres interrogations, à celles des gens (dont je me fous, soit dit au passage).

Je pense également que le fait de ne pas savoir et de garder le mystère nous aide peut être un peu pour les aînés. Ptitchat aimerait beaucoup avoir un petit frère. Il a déjà donné avec la petite sœur, ça n’a vraiment pas été facile, il lui a fallu beaucoup de temps alors le fait de ne pas savoir lui donne un peu d’espoir et j’espère que, même si c’est une autre petite sœur, il sera subjugué par un si petit bébé le jour J et en oubliera sa déception (en vrai je croise grave les doigts pour qu’il soit content même si c’est encore une gonzesse!). Evidemment, on m’a dit « bah et Minouchette? », mais elle est encore petite. Elle aura tout juste 2 ans de demi quand le bébé va arriver, elle n’a pas vraiment conscience de ce qu’implique sa venue et encore moins de son sexe. Elle répète comme son frère qu’elle veut « un rère » mais parfois « un seuuur ». Tout ce qu’on sait, c’est qu’elle va nous faire la guerre pour être la petite maman et ne pas perdre sa place dans les jupes de sa mère…

Du côté de Mr Papa, il aimerait un petit garçon parce que, je cite « t’imagines une autre fille? Un autre merdier comme elle? ça fait 2 ans qu’elle nous fait la misère, on survivra pas! »… Et moi, à part sur la logistique ou je me dis qu’une autre fille ce serait pratique pour la garde-robe puisque quasiment tout est à la maison ou dans l’armoire de ma nièce, ça éviterait d’investir (je n’ai presque plus rien de Ptitchat), mais sinon, je m’en fiche royalement. Ce sera mon bébé quoiqu’il arrive, alors fille ou garçon, cette fois, peu m’importe. Bon ok, 50,9% pour le garçon et 49,1% pour la fille mais vraiment pour dire de et pour une raison bien plus personnelle.

garçon ou fille

Alors voilà, tout ça pour dire qu’on ne sait pas, qu’on ne veut toujours pas savoir et que contre toute attente on le vit plutôt très bien et que ça n’est pas du tout difficile comme ce que je pensais. Et puis au final, ça ne dure que 9 mois, plus que 3 dans mon cas!

Et vous, vous sav(i)ez pour votre bébé?