ça a l’air super romantique dit comme ça, ou hot ça dépend des esprits, et pourtant, c’est plutôt « thérapeutique ».
Aujourd’hui je vais vous parler de nacre mais aussi de coquillages. A quelques mois de se faire dorer la pilule sur les plages d’ici et d’ailleurs, on pourrait penser qu’on parlera vacances mais en fait non, je préfère parler maternité et plus précisément allaitement.
J’ai souhaité aborder le sujet des coquillages d’allaitement. C’est quelque chose dont j’avais très vaguement entendu parler il y a quelques années mais un sujet sur lequel je ne m’étais pas réellement penché, pourtant, tout le monde n’en disait que du bien et louait ça comme le remède miracle.
Alors quand, au bout de 6 semaines d’allaitement, j’ai eu de nouvelles crevasses et douleurs, j’ai testé les coquillages d’allaitement Bébé Nacre, qui m’avaient été recommandés.
Bébé Nacre
Renata Rizck est à l’initiative des coquillages d’allaitement depuis 2006. Elle a eu envie de mettre en application en France, une vieille tradition scandinave qui lui avait été contée. Elle a commencé par offrir ses créations à ses amies puis à en parler aux médecins et sage-femmes de son entourage. Devant l’engouement, elle a décidé de démocratiser cette pratique.
Kézako
« Malheureusement », j’ai reçu les coquillages d’allaitement alors que mes crevasses étaient déjà soignées néanmoins, j’ai tenu à les essayer pendant plusieurs jours pour être sûre que la cicatrisation était bien faite et pouvoir vous donner un véritable avis.
Avant de vous donner mon avis, il serait peut être judicieux d’expliquer ce que sont les coquillages d’allaitement pour ceux et celles qui l’ignorent, comme moi, il n’y a pas si longtemps!
Le lait maternel a la réputation, à juste titre, de cicatriser et de désinfecter. C’est d’ailleurs pourquoi, on l’utilise fréquemment pour soigner toute la bobologie des tout-petits, comme les rhumes, les conjonctivites, eczéma, croutes de lait etc etc…
Les avantages des coquillages sont nombreux : ils sont naturels, ils sont sans produits chimiques, quels qu’ils soient donc ne polluent pas et ne sont pas à risques pour la santé de la maman comme du bébé. Ils épousent la forme du sein ou plutôt du mamelon, ils recueillent le lait qui peut s’écouler entre ou pendant les tétées, ils apportent de la fraîcheur lors des périodes de douleurs et surtout, surtout, ils permettent de maintenir les mamelons humides (de lait maternel) ce qui engendre la cicatrisation rapide.
Pour savoir la taille dont nous avons besoin, il suffit de mesurer le diamètre de son aréole (oui, c’est assez improbable mais après, on peut faire des battle de diamètres, non, j’déconne!) et de reporter cette mesure par rapport aux tailles proposées. J’ai choisi la plus petite taille.
La livraison est très soignée, délicate, comme les coquillages eux mêmes. Ils sont préparés à la main de manière artisanale.
Au dos de l’emballage, on trouve une notice explicative bien que l’utilisation est vraiment très simple.
Ils sont livrés dans un petit pochon de tissu avec double poche pour ne pas que les coquillages s’abiment s’ils s’entrechoquent. C’est ça, le sens du détail, rien qu’avec le pochon, ça vous laisse imaginer la délicatesse avec laquelle les coquillages sont créés.
En pratique
En pratique, c’est simple, vraiment très simple! On prend un coquillage, on le met sur son mamelon. Le coquillage épouse la forme et le contour de l’aréole et on met ses sous-vêtements. Et on recommence avec le second.
Si on a de grosses pertes de lait, on peut glisser un coussinet absorbant dans son soutien-gorge pour éviter l’inondation mais ce n’est pas mon cas.
On enlève le coquillage pour la tétée évidemment, et après, on se passe un peu de lait sur le mamelon pour garder humide et ainsi lancer la cicatrisation puis on le remet lorsque bébé a fini de manger, c’est aussi simple.
En cas de crevasses ou même de sensibilité, leur fraicheur est vraiment un plaisir et un atout sur le sein douloureux.
Pour les nettoyer, un peu d’eau chaude et de savon et le tour est joué, plus qu’à retourner dans le décolleté!
On m’a, à plusieurs reprises, dit que c’était relativement visible sous les vêtements. Je n’ai pas trouvé que c’était le cas mais au mois de janvier et à 1 mois post partum, je ne m’habille pas assez moulant pour attester de cela!
J’ai tenté de les mettre la nuit mais ça bougeait, ce n’était pas forcément idéal à mon goût. En revanche, je les ai portés la journée entière et ils ne m’ont pas gênés, je les ai même oubliés. Mais en me déshabillant, j’ai trouvé qu’ils avaient laissé une grosse marque sur ma poitrine, celle du contour du coquillage, peut être mon soutien-gorge était-il un peu trop serré avec les coquillages à l’intérieur?
Ce que je leur reproche
Simplement d’être arrivés un peu trop tard car ma cicatrisation était déjà faite. Et peut être que je les ai choisis un peu petit, la taille au-dessus aurait peut être était mieux pour moi…
MAIS, depuis que ma petitoune a percé ses deux premières quenottes et stoppé l’usage de sa sucette, je peux vous dire que mes seins sont de nouveaux douloureux, alors, devinez qui est revenu faire un tour dans mon décolleté? 😉
En résumé, les coquillages d’allaitement ont tout pour eux : ils sont jolis, naturels et utiles.
Vous connaissiez?